Cette petite « crevette » prisée des aquariophiles principalement pour nourrir les alevins, est aussi une véritable championne de l’extrême.
Lorsque les conditions de vie du milieu lui sont défavorables, l’Artemia salina est capable de produire des cystes, qui ont la faculté de pouvoir, après réhydratation, donner naissance à une larve appelée nauplius (nauplii au pluriel), et ce parfois même des années après être entrée en cryptobiose*.
La résistance des cystes est telle qu’elle leur permet de survivre à des températures extrêmes (−190°C), et un petit pourcentage est même capable de résister dans de l’eau bouillante (105°C) pendant plus de deux heures.
L’Artemia salina est une espèce de crustacés qui vit dans les lacs salés, les lagunes et les marais salants, notamment dans le Grand Lac Salé au nord de l’Utah et en mer Caspienne.
La facilité de stockage des cystes et leurs qualités nutritionnelles en ont fait un incontournable pour réussir l’élevage de nos jeunes pensionnaires.
* La cryptobiose désigne un état complètement arrêté du métabolisme (tout du moins non mesurable avec les techniques actuelles) d’un organisme.