En biologie, les poissons sont définis comme des animaux vertébrés possédant des branchies leur servant à respirer et dont les seuls membres sont des nageoires. Toutefois, la morphologie des différents poissons, liée à la disposition de ces attributs, diffère énormément. On dénombre en effet 32 500 espèces de poissons regroupées en 73 familles (dont 64 ne contiennent qu’une seule espèce). Le poisson, qui domine le milieu aquatique, est, par suite d’évolutions successives, à l’origine des espèces d’amphibiens, de reptiles et de mammifères.
On distingue plusieurs grands types de poissons : les poissons cartilagineux, au squelette fait de cartilage, et les poissons osseux, à l’ossature plus solide et plus évoluée que les cartilagineux. Les poissons charnus, quant à eux, ont une organisation plus proche des tétrapodes : leurs nageoires s’apparentent à des membres articulés et leur organisme est comparable à celui des espèces terrestres. Leur métabolisme fonctionne à partir d’un ensemble de systèmes : circulatoire, respiratoire, nerveux, digestif, immunitaire, reproducteur et locomoteur.
Les poissons ont des besoins métaboliques complexes, ce qui explique les différences de population en eau douce et en eau salée. Certaines espèces migrent spontanément d’un milieu vers un autre en fonction de leurs périodes de reproduction. Certains poissons vivent en bancs, ils développent naturellement un instinct grégaire alors que d’autres, comme la plupart des requins, évoluent seuls dans les milieux marins.
La survie des poissons est mise en danger par l’Homme qui construit des barrages et pollue les milieux aquatiques par ses activités. Ainsi, certaines espèces sont menacées d’extinction et aujourd’hui protégées.
L’étude biologique poussée des poissons reste incomplète du fait des milieux de vie de certaines espèces, parfois très profonds, et dont l’accès est restreint à l’Homme.