« Wolverine »: une espèce de poisson que des scientifiques viennent de découvrir.
En 2021, plus de 200 espèces de poissons d’eau douce ont été découvertes par des scientifiques. Parmi elles, le « wolverine », un poisson-chat doté de crochets qui agissent comme de puissantes armes ou encore l’anguille aveugle de Mumbai.
Ce poisson-chat doit son nom à ses crochets défensifs !
Des découvertes qui confirment que nous sommes encore loin d’avoir percé tous les mystères des créatures qui peuplent les zones sous-marines de la planète.
Un serpent de mer couleur fuchsia, un poisson-chat noir tacheté de jaune et aux épines redoutables… Chaque année, de nombreuses espèces aquatiques, jusqu’ici inconnues, sont recensées par des scientifiques. Et selon le nouveau rapport de l’ONG de conservation Shoal, 212 espèces de poisson d’eau douce ont été découvertes dans les eaux du monde en 2021. Si la plupart ont été identifiées en Amérique du Sud (94) et en Asie (82), 29 certaines d’entre elles vivent aussi en Afrique (29) ainsi qu’en Océanie (4) et en Europe (1).
Le « wolverine » est un poisson-chat qui vit dans les rochers de la rivière brésilienne du Rio Xingu, affluent du cours inférieur de l’Amazone. « Ce Loricariidae doit son nom charismatique à ses trois pointes incurvées dissimulées sous les opercules branchiaux qui agissent comme un mécanisme de défense lorsqu’il est harcelé », précisent les chercheurs qui l’ont découvert.
Une autre espèce a particulièrement retenu l’attention des chercheurs : « l’anguille aveugle de Mumbai ». Une espèce indienne « au look incroyable, sans yeux, ni nageoires, ni écailles ». Il s’agit du premier poisson « totalement aveugle » identifié dans les Ghâts occidentaux, chaîne montagneuse située dans l’ouest de l’Inde.
De nouvelles espèces identifiées chaque année
Chaque année, des centaines d’espèces de poissons d’eau douce sont identifiées et décrites pour la première fois par des scientifiques. « Ces découvertes prouvent qu’il y a encore beaucoup d’éléments dans le monde de merveilles sous la surface des rivières, lacs et humides de la planète qui restent inconnus », souligne le rapport. Mais, au-delà de la réjouissance de découvrir de nouvelles espèces et d’enrichir notre connaissance de la faune sous-marine, ces informations sont essentielles pour assurer la préservation de ces espèces. « La morphologie des espèces peut donner des indications sur leurs comportements alimentaires ou sur leurs préférences en matière d’habitat. Ces informations sont essentielles pour évaluer les impacts potentiels des changements environnementaux et conserver les espèces menacées », expliquent les auteurs du rapport.
Source : RTBF