CHARTE DE L’AQUARIOPHILE MEMBRE DE L’I.C.A.I.F.

L’aquariophile membre de l’I.C.A.I.F. s’attache en permanence à respecter et à faire respecter le bien-être des espèces détenues en aquariums.Le bien-être des espèces détenues en aquariums est compris et admis par le membre de l’I.C.A.I.F. comme s’articulant autour des cinq principes fondamentaux suivants :

  • Absence de douleur, de lésion ou de maladie
  • Absence de stress climatique ou physique
  • Absence de faim ou de signes de malnutrition
  • Absence de peur et de détresse
  • Possibilité d’exprimer des comportements normaux, propres à chaque espèce

Pour s’efforcer d’atteindre cet objectif, le membre de l’ICA.I.F. s’identifie avant tout comme une personne responsable qui maintient, observe, élève ou reproduit des espèces de la faune et de la flore aquatiques en aquariums en apportant aux êtres vivants qu’il détient des conditions de vie optimales.
Il s’engage ainsi à observer les règles suivantes :

  • Respecter les normes de base d’installation et de maintenance d’un aquarium en se montrant attentif à la qualité de l’eau, du chauffage, de la filtration, des décorations et plantations ou au volume disponible avant l’introduction des premières espèces animales à l’issue du cycle de l’azote.
  • Conserver les espèces détenues dans les conditions les plus proches de celles de leur milieu naturel en assurant leurs besoins physiologiques, biologiques, environnementaux et éthologiques.
  • Se conformer en tout temps à la législation et à la réglementation, y compris les directives internationales et européennes transposées en droit national, en évolution constante.
  • Ne jamais relâcher dans la nature des espèces animales ou végétales susceptibles de s’acclimater dans les eaux locales.
  • Dans la mesure de ses moyens, notamment en les dénonçant à l’association, faire obstacle à l’acquisition, à l’élevage, à l’exposition et à la diffusion des espèces modifiées de la faune et de la flore (hybridations, manipulations génétiques, colorations chimiques, etc.) qui doivent être non seulement proscrites mais combattues par l’aquariophile responsable.
  • Favoriser la reproduction en captivité afin de limiter les prélèvements dans les milieux naturels.

La reproduction sélective n’est toutefois envisageable que si elle ne vise en aucun cas à créer des modifications morphologiques, de comportement ou de locomotion handicapant les individus qui en sont issus.